Les nouvelles fantastiques des 4D et 4H

Dans le cadre de l’étude de la nouvelle fantastique en classe de 4ème, les élèves de 4D et 4H ont écrit une nouvelle fantastique en groupes à partir d’une image extraite du livre Les mystères de Harris Burdick. Les élèves ont lu les travaux de la classe adverse puis ont voté pour les deux meilleurs.

Nouvelle #1

Suite à un accident maritime, moi, James Cook, je me retrouvai sur une île et perdis la mémoire. Lorsque je me réveillai, j’étais dans hôpital en Italie. A ma sortie, je constatai sur un calendrier que nous étions le vingt février deux mille vingt-cinq, à Naples, au sud du pays. En me promenant des les rues, je me fis des connaissances avec qui je discutai et qui m’invitèrent à faire la fête puis j’allai me coucher.

Suite à un accident maritime, moi, James Cook, je me retrouvai sur une île et perdis la mémoire. Lorsque je me réveillai, j’étais dans hôpital en Italie. A ma sortie, je constatai sur un calendrier que nous étions le vingt février deux mille vingt-cinq, à Naples, au sud du pays. En me promenant des les rues, je me fis des connaissances avec qui je discutai et qui m’invitèrent à faire la fête puis j’allai me coucher.

Soudain, j’entendis des murmures vers la fenêtre. J’écoutai et je compris qu’ils voulaient tuer toutes les personnes de l’hôtel. Quelques minutes plus tard, je décidai de prévenir les responsables mais ils ne me prirent pas au sérieux. Je m’enfuis donc de l’hôtel mais comme je ne savais pas où aller je demandai à quelqu’un de m’accompagner dans une autre ville.

A mon arrivée, le temps avait changé, il n’y avait plus de voitures, et les gens étaient habillés différemment. De plus, j’avais l’impression qu’on était la journée, mais je n’étais pas sûr, c’est comme si le monde s’était transformé en noir et blanc. Tout à coup, je remarquai qu’une personne me regardait fixement. Au début, je pensais que c’était à cause de mes vêtements mais non. En me perdant dans la ville, je me retrouvai dans une petite ruelle et en regardant derrière moi la personne qui me suivait était toujours là. Je vis un papier sur lequel il était écrit mille huit cent quatre-vingt-quatre et en remontant la tête j’aperçus la personne qui me suivait depuis tout à l’heure. Mon visage devint blême. Je courus dans la foule mais il continua de me suivre lorsque je vis un détail que je n’avais pas remarqué avant : c’était une tache de couleur sur ses chaussures alors que tout dans ce monde était en noir et blanc.

Soudain, il se téléporta devant moi et me dit : « Je connais ton secret le plus profond. Veux-tu découvrir la vérité sur toi-même ? » Intrigué par ces paroles, je décidai de suivre cette personne, puis nous nous retrouvâmes dans un endroit farfelu avec plusieurs portails temporels. A ce moment-là, je fus confus et impressionné par ce qui m’entourait. L’individu me révéla qu’il est en fait équipé d’un pouvoir qui lui permettait de se téléporter et que son rôle était de protéger l’océan de toutes ces forces maléfiques qui venaient à sa rencontre et que c’était pour ça que j’avais perdu connaissance.

Depuis le début, cela était un rêve et la réalité allait se dérouler quand il le souhaiterait. Après ces nouvelles bouleversantes, je me réveillai et aperçus un homme assis face à moi. Son visage me parut familier et je reconnus celui qui m’avait fait découvrir mon pouvoir. L’homme décida de prendre la parole et dit « James Cook je t’attendais, ton aventure est sur le point de commencer ! »

Nouvelle #2

C’était un soir où avait lieu un match de la Ligue des champions dans la ville d’Orléans. Je regardais un match de foot lorsque tout à coup j’entendis un gigantesque bruit dans la chambre… Je montai les escaliers et bizarrement, le bruit cessa. Je trouvai cela très étrange mais je n’y prêtai pas attention plus que cela. Quand le match se termina, je montai les escaliers pour me réfugier sous ma couverture et dormir. Dans mon lit, je me mis à repenser à ce qu’il s’était passé mais je finis par trouver le sommeil. Le lendemain, à la même heure, le même bruit recommença mais je n’y prêtai pas attention.

Le troisième jour arriva et je me cachai dans l’armoire pour voir s’il se produisait à la même heure. Le moment venu, il était là, il fit un bruit puis il repartit. J’étais terrifié par ce que je venais de voir. J’avais très peur, j’étais angoissé, mort de peur jusqu’au moment de m’endormir.

Le matin, je me réveillai et là une idée me vint en tête. Il fallait lui tendre un piège. Je préparai mon piège mais malheureusement il échoua. Frustré qu’il n’ait pas fonctionné j’allai raconter à mon meilleur ami tout ce qu’il s’était passé pendant ces trois jours.

Il ne me crut pas, personne ne me crut Je désespérais puis j’eus une autre idée. « Je sais qu’il est là, sous la moquette, je n’ai plus qu’à l’enlever !». C’est ce que je me dis mais il n’y avait plus rien, rien du tout ! Comment était-ce possible… Il était pourtant là, je commençai à devenir fou ! Je ne pouvais plus dormir tranquille, j’avais peur. Le même cauchemar, toutes les nuits. Mais la journée tout allait bien et chaque matin, je me réveillais, et je pensais qu’il était parti pour de bon. Mais le soir il revenait. Je ne savais pas quoi faire. Je passai toute ma journée à le traquer. Même s’il était invisible, il n’était pas invincible. Je ne pouvais pas le voir, mais je pouvais le détruire, oui ! « Dès qu’il viendra je le tuerai », me dis-je. Avec mon canon à eau personnalisé, je le ferai sortir, puis je le finirai avec mon WaterSoft. Il allait bientôt arriver. J’étais impatient. Mais rien, aucun dégât, même la moquette n’était pas mouillée. Puis j’eus des maux de tête et soudain, je tombai, puis…

Après tout, c’était bien ce fantôme qui me rendait malade. Depuis que le monstre n’était plus revenu j’avais réfléchi à un plan que j’élaborais dans mon garage mais qui n’était pas encore terminé. Le soir, dans mon salon je regardais la télévision quand je vis une bosse. C’était le fantôme mais je n’eus pas le temps de me lever. J’étais paralysé par la peur, il était en face de moi. C’était la première fois que j’avais aussi peur. Puis il partit dans un endroit inconnu. A partir de cette nuit, je décidai de me venger.

Le lendemain, j’allai devant un grand hôpital où il y avait un homme bien habillé qui avait l’air riche mais qui semblait bizarre. Il me dit :
« Aidez-moi s’il vous plaît »
– Qu’y -a -t-il mon brave monsieur ?
– Un monstre me hante depuis deux semaines »

Je lui demandai son adresse et je m’aperçus que c’était mon voisin que je n’avais pas remarqué avec cette histoire. Je m’excusai puis je lui proposai de venir goûter chez moi. Il accepta. C’était un homme poli et généreux. Après avoir mangé, je lui demandai de m’aider à tuer ce monstre. Pendant une semaine nous cherchâmes comment se débarrasser du fantôme. Mon ami décida de lui renverser de la peinture bleue sur lui pour le voir et ensuite de l’enfermer dans une chambre pour le tuer.

Le lendemain, on acheta le matériel pour tuer le fantôme comme des objets pour renforcer la porte et un pot de peinture. Après avoir tout acheté, on les plaça dans ma chambre. Après avoir terminé, je me rappelai qu’il passait sous la moquette, alors j’en enlevai une bonne partie et j’ouvris la fenêtre pour le faire rentrer. Le soir même, on attendit le moment quand j’entendis des bruits. On était caché dans un grand meuble. Dès que le fantôme sortit de sous la moquette, on lui jeta le seau de peinture puis je pris mon fusil à pompe et je lui tirai dessus avec ma seule balle mais je le manquai. Alors mon voisin me cria de sortir. Je l’écoutai mais je n’aurais pas dû car il craqua une allumette d’un coup vif pour allumer une dynamite. J’entendis la bombe exploser et le fantôme ainsi que mon ami moururent. Je finis dans un hôpital psychiatrique.

Nouvelle #3 – La sombre lueur blanche

Un jeune garçon nommé François jouait au ballon avec son ami Pascal, à côté d’une maison. A un moment, celui-ci tira par inadvertance sur une des fenêtres. François et Pascal décidèrent d’aller frapper à la porte de la maison mais personne ne répondit. Soudain, la porte s’entrouvrit, sûrement à cause du vent.

Pascal décida de demander haut et fort s’il y avait quelqu’un. Il entendit un petit murmure mais pas son ami. Ils discutèrent quelques minutes. François voulut rentrer chez lui mais son camarade voulait récupérer son ballon. Ils entrèrent alors à l’intérieur et montèrent à l’étage, là où il avait tapé dans la fenêtre. Mais quand ils arrivèrent au niveau des escaliers, la porte de la maison claqua violemment. Ils furent terrifiés, prêts à s’évanouir. Les deux amis entendirent un sifflement qui se rapprochait de plus en plus. Pétrifiés, ils n’arrivaient plus à bouger mais ils trouvèrent quand même la force d’aller se cacher dans un placard dans lequel se trouvait un petit trou qui leur permettait d’observer le couloir. Ils virent une lueur blanche traverser la pièce en sifflant et extrêmement rapidement. François comprit que c’était un fantôme qui avait une corne sur le côté gauche de sa tête et portait une robe toute déchirée. Comme ils habitaient près d’ici, ils savaient que le facteur passait tous les samedis à sept heures et décidèrent donc de rester dans leur cachette jusqu’à son passage.

Pascal s’endormit mais François n’arriva pas à fermer l’œil de la nuit. Le lendemain, le facteur sonna à la porte mais comme personne ne répondit, il décida donc glisser la lettre sous la porte. Les deux amis décidèrent de prendre leur courage à deux mains ils aller à la porte pour voir il était déjà trop tard, il était déjà parti. Ils regardèrent la lettre et il se trouvait que c’était un avis d’expulsion au nom de Jacqueline Warmaise. Tout à coup, ils entendirent un sifflement et partirent se réfugier sous l’escalier. La lueur blanche s’arrêta en bas des marches. Ils distinguèrent ce qui semblait être une silhouette de jeune fille. Ses yeux ressemblaient à des yeux de serpent, elle avait une corne de démon et un corps d’être humain. Elle se dirigea vers la cuisine. Ils élaborèrent un plan pour s’enfuir de là. Ils attendraient que la lueur blanche monte à l’étage. Ensuite, ils fonceraient en direction de la porte et s’enfuiraient à travers la forêt jusqu’au village. Les deux amis commencèrent à se préparer. Ils s’élancèrent quand François fonça sans faire exprès dans un meuble qu’il fit tomber sur lequel se trouvait une lampe. Celle-ci se cassa et cela fit beaucoup de bruit. Les deux amis entendirent un cri très aigu. Ils s’enfuirent de là.

Ils couraient à travers la forêt en ayant la sensation d’être poursuivis mais lorsqu’ils regardèrent derrière eux, ils ne virent rien. Ils arrivèrent essoufflés au village mais ils voulaient trouver des réponses à leur question. Ils frappèrent donc aux portes mais ils restèrent sans réponse, jusqu’à ce quelqu’un finisse par leur ouvrir et leur apprit qu’une femme était décédée dans cette maison moins d’un an auparavant.

Nouvelle #4 – La fenêtre

Cette histoire se passa au mois d’octobre. Zakaria avait seize ans. Il habitait une maison à plusieurs étages et sa chambre se situait au premier. Ce jour -là, il était tout seul chez lui car ses parents étaient partis en vacances pendant trois semaines. Sa mère lui avait demandé de faire le ménage dans sa chambre et d’aérer tous les jours.

Une après-midi, alors que Zakaria était parti jouer au football avec ses amis, il avait oublié de fermer la fenêtre de sa chambre. Il était parti à quatorze heures vingt-six jusqu’à dix-huit heures trente et n’avait pas vu le temps passer. Il rentra chez lui et alla directement dans sa chambre. Là, il vit qu’il avait oublié de fermer la fenêtre. Il la referma donc immédiatement. Mais à ce moment-là, il entendit des bruits comme des meubles qui bougeaient. Il se précipita au rez-de-chaussée pour voir ce qu’il se passait. Rien. Tout était à sa place. Zakaria se dit alors que ce n’était rien que son imagination. Il remonta et alla dans la salle de bain pour prendre une douche quand tout à coup les rideaux se mirent à s’agiter.

Il eut des frissons, se réfugia dans sa chambre et ferma la porte. Mais à ce moment-là, il remarqua que la fenêtre était ouverte. Pourtant il était sûr de l’avoir fermée. Il décida d’appeler ses parents mais il tomba sur le répondeur. Alors, il décida d’aller dormir chez son meilleur ami. Il frappa à sa porte à plusieurs reprises. Rien… Personne ne lui ouvrit. Il décida alors d’aller chez sa tante mais malheureusement elle n’était pas chez elle. Il ne savait plus quoi faire, il ne savait pas s’il devait rentrer chez lui ou s’il devait frapper à toutes les portes voisines. Zakaria décida finalement de rentrer chez lui malgré la peur et l’angoisse. Il remonta dans sa chambre et vit la fenêtre s’ouvrir à plusieurs reprises. Puis il la ferma et la bloqua avec un meuble. Il se terra dans son lit, caché sous sa couette, jusqu’à ce que la nuit tombe.

Quelques instants plus tard, il entendit des bruits… Une ombre noire apparut et s’approcha tout doucement vers lui. Il ressentit une montée d’adrénaline. Il avait du mal à respirer. La silhouette disparut tout à coup. Il se sentait faible et finit par s’endormir profondément.

Le lendemain, au réveil, il remarqua des blessures sur son corps et avait un mal de tête insupportable. Zakaria essaya de se lever mais retomba sur le coup. Il se réveilla aux alentours de dix-sept heures quarante-cinq. Il n’avait plus de blessures mais avait toujours mal à la tête. Ses parents avaient prolongé leur séjour. Il essaya de les contacter à nouveau mais il tomba sur un inconnu. Celui-ci lui expliqua que ses parents étaient décédés depuis trois jours. Il fondit en larmes…

Trois jours plus tard, la silhouette revint. Zakaria était faible mais il éprouvait tellement de haine qu’il réussit à s’enfuir de chez lui pour aller vivre chez sa tante. Après s’être installé là- bas, lorsqu’il onta dans sa nouvelle chambre pour dormir il vit la fenêtre s’ouvrir et se fermer de nouveau…